dimanche 16 mai 2010

Remember the Nuremberg's laws (2)


Lu sur le forum du site lemonde.fr

Yves C
15.05.10 11h54
Aux ordres d'un Etat de plus en plus abject, les fonctionnaires qui font ce genre de choses vont-ils savoir arrêter l'escalade inhumaine? Ou faudra-t-il qu'il y ait des morts pour qu'ils prennent conscience de ce qu'ils font ?

Robocop
15.05.10 11h30
Message à "bob" et aux "amis de la police" : vous pouvez toujours faire semblant de croire que les policiers intervenus dans cette affaire n'ont fait qu' "obéir" (au passage : si ça ne vous rappelle rien, c'est effrayant). N'empêche que c'est bien eux qui procèdent aux interpellations et qu'ils n'écoutent RIEN ! "Pas leur problème !" ON peut être exécutant et faire preuve d'un peu d'humanité. Cette politique, ces méthodes sont écoeurantes. Les escort-boys ont ils touché leurs coupons voyage ?

Rémi R.
15.05.10 19h12
Les forces de l'ordre de l'"Etat français" durant la 2° Guerre Mondiale n'ont pas fait mieux qu'elles ne le font actuellement. Au fait, combien aura couté cette non-expulsion ? Qui va payer cette facture ? NOUS avec nos impôts !!! Une affaire encore plus lamentable s'est produite en Moselle avec l'expulsion d'un enfant, de 15 ans, kosovar polyhandicapé. Dès qu'il s'agit d'expulsion d'immigrés, l'UMP et le NC se lâchent lamentablement afin de faire les yeux doux à l'extrême droite.

Le forum en question réagissait aux suites d'un gros 'bug' : des policiers expulsent une famille en oubliant le fils de deux ans à Nancy... Extrait de l'article du Monde :

"Gros couac à la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Une famille géorgienne en situation irrégulière qui avait été expulsée vers la Pologne a dû être rapatriée car les policiers avaient oublié le dernier fils, âgé de deux ans. Les deux parents, accompagnés de deux de leurs trois enfants, avaient été arrêtés le 11 mai dans un hôtel à Nancy où ils résidaient, puis transférés au centre de rétention administrative de Lyon.

"Ils ont alors dit qu'ils avaient un troisième enfant, mais sans préciser où il se trouvait, a expliqué un porte-parole de la préfecture de la Meurthe-et-Moselle. Nous n'avions donc pas d'éléments qui nous permettaient de savoir s'il était en France, en Pologne ou en Géorgie."

La famille a ensuite été conduite en Pologne, premier Etat par lequel ils sont entrés dans l'Union européenne il y a onze mois. "Les autorités polonaises ont refusé la réadmission quand elles ont constaté qu'il manquait leur fils de 2 ans. Ce qui a obligé les autorités françaises à ramener la famille à Lyon, puis à Nancy", a expliqué l'avocat de la famille, Me Christophe Sgro."

C'était notre rubrique : "Décidément, on vit une époque formidable !"