Lu sur lepost.fr, ce 21 janvier 2010.
Interrogé sur Europe 1 ce matin, le député-maire de Woippy, François Grosdidier, a affirmé "qu'il n'y avait pas de tensions entre la police et les jeunes" dans sa ville.
"On a une population qui partage le deuil des familles mais qui est très soudée derrière la police municipale. (...) Elle sait qu'elle n'a fait que son devoir.
Un certain nombre de gens racontent n'importe quoi. Ils devraient s'interroger sur l'éducation des enfants et sur le respect des règles. Ils préfèrent systématiquement reporter les responsabilités sur la société et sur la police," a expliqué François Grosdidier.
Un certain nombre de voyous souhaitent profiter de cet incident, le premier en neuf ans, et qu'ils attendaient, pour délégitimer l'action de la police municipale et qu'elle n'aille plus dans le quartier."
La veille, 20 janvier 2010, jour de l'"accident", sur le même forum, on pouvait lire cette contribution d'un internaute, s'interrogeant sur le nom du défunt, et spéculant sur les incidents inévitables à venir, sous-entendant par-là même, à l'instar de pas mal d'autres contributeurs, que l'accident concernait des sujets d'origine étrangère, comme d'hab !
Lisez, par exemple, cet autre message, posté avant même qu'on ne sache qui était mort ce jour-là :
"Si la charia avait été appliquée à ce bon musulman, il n'aurait plus de main pour conduire ce scooter volé. Combien de voitures vont encore cramer !!!
"Si une communauté n'est pas acceptée, c'est qu'elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c'est parce qu'elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu'elle vienne chez nous imposer ses moeurs." De Gaulle, mon père", Philippe de Gaulle.
Fin du message de l'internaute.
Je suppose que la dernière citation, de Philippe de Gaulle, est exacte ! Elle a, en tout cas, quelque chose de presque drôle, si on la transpose dans d'autres continents, pays, contextes historiques, par exemple en Afrique, sous la colonisation, en Irak ou en Afghanistan, où les soldats occidentaux tombent comme des mouches, conformément au principe qui veut que si une communauté (ex. les Blancs) n'est pas acceptée (en Afrique, en Orient ou ailleurs)..., si elle se plaint de racisme à son égard, c'est parce qu'elle est porteuse de désordre (on pense à la mainmise brutale de la France à Madagascar, assortie de la déposition et de la déportation de la dernière reine malgache, Ranavalo III, morte à des milliers de kilomètres de son pays, dans le désert algérien ; elle n'avait pas trente ans !).
Mais revenons aux échauffourées de..., comment déjà ? Wappi, Wappy, Ouahpie ? Je plaisante ! En tout cas, ça nous fait un
Toujours sur lepost.fr, il y avait cette contribution d'un internaute dénommé "cosaque", non exempte d'humour :
"course poursuite mortelle entre jeunes en scooter : il n'y a pas eu de contact."
Rencontre MORTELLE entre Hitler et certaines catégories d'être humains, il n'y a pas eu de contact entre eux."
Voilà qui nous ramène à l'actualité brûlante : effectivement, selon le procureur de la République, il n'y a pas eu de contact entre le véhicule de police et le scooter", formule entendue cent fois, en ce genre d'occasion : je pense à cet accident mortel survenu à la Goutte d'Or (Paris 10ème), ou encore à cet accident de moto, il y a quelques mois. Je pense encore à une automobiliste (Garges-les-Gonesse) tuée à la suite d'une collision avec un véhicule poursuivi par la police ; les exemples abondent. ET à chaque fois, on a eu droit à la sempiternelle antienne du représentant du parquet : "il n'y a pas eu de contact entre les deux véhicules, et gnagnagni, et gnagnagna ! Sauf qu'à Villiers-le-Bel, il y a bien eu contact, et plus que sérieux, à en juger par l'état des deux véhicules après la collision... Mais, là encore, comme par magie, on nous a sorti un lapin du chapeau : "les deux jeunes ne portaient pas de casque ! Mais bien sûr, quelle erreur n'avaient-ils pas commise là, je veux dire quel crime !" Ce qui m'inspire trois réflexions.
La première se rapporte aux manifestations lycéennes et estudiantines contre la réforme de Xavier Darcos, ce qui est assez récent. Et ce jour-là, au lycée Voltaire, à Paris, des élèves étaient montés sur le toit. Arrive la police, qui attend tranquillement qu'ils redescendent de leur perchoir, histoire d'éviter d'envenimer les choses et mettre les jeunes en danger. Et c'est là que je me dis qu'il y a, fort heureusement, des policiers intelligents. Ils auraient bien pu faire du zèle en allant poursuivre les lycéens sur le toit, au risque de mettre en danger la vie des élèves, et leur propre vie par-dessus le marché. Donc, on adapte la réponse de l'autorité, de manière à ce que la sanction n'excède pas la faute de manière inconsidérée.
La deuxième réflexion concerne la Corse, ce territoire qui collectionne les homicides non élucidés, les plastiquages, attaques à la roquette ou à l'explosif contre des personnalités politiques voire contre la gendarmerie. Et pourtant, zéro course poursuite ! Colonna a été recherché des années durant ; on l'a pris vivant, sans le moindre coup de feu. Souvenons-nous aussi de l'arrestation des quatre d'Action Directe, notamment de Nathalie Ménigond, qui a vidé de pleins chargeurs sur les forces de l'ordre, lesquelles avaient manifestement pour consigne de la prendre vivante !
Si j'ai bien compris, il y aurait un code de procédure (pénale) pour la Corse - où pas un truand, pas un cagoulard n'ont été tués au cours de courses-poursuites avec la police ou la gendarmerie - et un autre pour nos banlieues à problèmes, où pratiquement chaque semaine nous apporte son mort ou blessé grave, avec, comme par hasard, un véhicule de police dans les parages, voire dans le voisinage immédiat ! Et c'est là qu'on se dit qu'il serait grand temps que police et gendarmerie accordent leurs violons entre Corse et France métropolitaine, au moins sur l'observation que de nombreux ressortissants corses peuplent les prisons françaises en ayant été arrêtés le plus régulièrement du monde, sans le moindre coup de feu.
J'en viens donc à la troisième réflexion : je pense à ce vieux guignol de Badinter, qui s'en va racontant partout comment il a fait abolir la peine de mort en France. Le problème est qu'il a aboli la peine de mort pour les truands, les violeurs, preneurs d'otages ou tueurs d'enfants (cf. Patrick Henri) ; il a seulement oublié d'y inclure les voleurs de scooters et autres motocyclistes sans casque, parce que ceux-là, il a dû en mourir quelques dizaines depuis la soi-disant loi Badinter contre la peine de mort.
Et pour prolonger la réflexion, je me demande comment ils y arrivent, je veux parler des autres nations civilisées, à commencer par les pays membres de l'Union Européenne, pour lutter contre le vol de mobylette ou de scooter, le tout sans jamais mettre en danger la vie de quiconque : des courses-poursuites mortelles en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Espagne, Danemark, Irlande... ? Autour de zéro durant les cinquante dernières années ! Mais comment font les policiers et gendarmes de ces pays ! Et qu'est-ce qu'on attend, en France, pour envoyer policiers et gendarmes prendre des cours chez nos voisins et s'inspirer de leurs méthodes ?
A vrai dire, on pourrait commencer par envoyer les policiers et gendarmes hexagonaux en stage en Corse, à moins que l'on ne préfère installer des truands corses dans les banlieues françaises !
Une jeune manifestante meurt de mort violenteau cours d'une insurrection de rue à Téhéran, et voilà le monde entier qui s'enflamme et s'indigne. Et voilà la France, pays des droits de l'Homme, qui donne des leçons à l'Iran, lequel n'aurait pas élu le bon président. Entre nous, si les Iraniens devaient consacrer des rubriques dans la presse à chacune des morts violentes survenant à des adolescents "voleurs" de scooters ou simplement conduisant une moto sans casque, alors les journaux et chaînes de radio et de télévision d'Iran seraient encombrés de reportages sur les échauffourées de Villers-le-Bel, Clichy-sous-Bois, Mantes-la-Jolie, Firminy..., Woippy!
Du coup, le grand public a appris un nouveau toponyme : Woippy, près de Metz. Ça peut servir pour le scrabble ! Avant, il y a eu Firminy, près de Saint-Etienne (un "jeune" gardé à vue = GARDÉ... À... VUE !, parvient à se pendre dans les locaux de la police.) ; on se souvient de l'Ousse-des-Bois, quartier de Pau, la ville de feu André Labarrère. Je revois le malheureux maire, faisant grise mine devant les caméras : le quartier venait d'être refait à neuf pour une quarantaine de millions d'euros. Mais on n'oublie pas non plus Saint-Ouen, avec cet homme trouvé raide mort en pleine rue, ni le Kremlin-Bicêtre, avec ce coup de couteau mortel dans un lycée, ni les Champs-Elysées, à Paris, le jour du 20ème anniversaire de SOS Racisme : un coup de couteau mortel sur un jeune de dix-huit ans, etc.
Ce qui me fait penser que l'on pourrait dresser un abécédaire des villes à problèmes de France et de Navarre, une sorte de club de ces patelins bien tranquilles, qui sortent, un jour, de l'anonymat. En attendant, c'est sans aucune malice que j'adresse à Monsieur le député-maire de Woippy ce message de compassion : "Bienvenue au club !", et c'est là que Jacques Brel ajouterait : "Au suivant !"
Plus sérieusement, tout ce qui précède m'inspire deux choses :
1. Et dire qu'avec des caméras dans les rues, les policiers n'auraient plus besoin de poursuivre bêtement, stupidement, les conducteurs de scooters en surcharge et sans casque. Moi qui suis un sympathisant de gauche, je plaide pour la généralisation des caméras, dont on voit bien l'utilité en matière de sécurité routière. Et à Woippy, les caméras auraient fixé le portrait des trois jeunes juchés sur un seul scooter, volé de surcroît. Et avec une telle pièce à conviction, la suite judiciaire aurait normalement suivi son cours. Tandis que là, on poursuit bêtement, stupidement un scooter, et l'on va devoir vivre avec le traumatisme d'avoir causé la mort d'un gamin, voire de plusieurs. Etonnez-vous après ça que le taux de suicides soit si élevé dans la police !
2. Fadela Amara a beau agiter, à la suite de son mentor, le thème du Kärcher, il va bien falloir qu'elle, et d'autres, cessent de se cacher derrière leur petit doigt : qui dit "cité sensible", aujourd'hui, en France, dit "cité présentant un fort contingent de paysans africains déracinés, trimballant avec eux une abondante marmaille sous-instruite, sous-éduquée, sous-employée, donc désoeuvrée et rendue irrascible par la pauvreté. Le mal des banlieues n'est pas un problème d'immigration mais bien d'exode rural ! Le problème de ces quartiers c'est le très faible niveau intellectuel des primo-arrivants, encore aujourd'hui, migrants peu au courant des us et des coutumes en cours dans les pays industrialisés.
A titre d'exemple, les paysans africains que je croise quotidiennement, ici ou là, n'ont toujours pas compris que les plus grands appartements comptent généralement 5 pièces, soit rarement plus de quatre chambres, ce qui limite le nombre d'enfants. Mais cette réalité-là, le paysan africain n'en a cure, qui va se mettre à engendrer des enfants au rythme de deux tous les trois ans, avec des salaires qui ne suivent pas ! Je ne parle même pas des polygames, tous africains ! Et tout ça va nous donner des enfants qui s'entassent dans des logements toujours trop petits pour le nombre d'occupants. Le plus extravagant étant que tout ce petit monde veuille mordicus vivre en ville, encouragé en cela par le DAL, ej veux dire le DALV (Droit Au Logement en Ville), ainsi que par les héritiers de l'Abbé Pierre, celui qui se battait pour les "sans logis", entendez les sans logis en ville, dès lors qu'il semble que, pour tous ces bons Samaritains, il n'est de logement décent qu'en ville. Voyez les Enfants de Don Quichotte et leurs tentes pour SDF posées à même le bitume des grandes villes de France.
DALV, Emmaüs ou Don Quichotte ne savent, visiblement pas, que la France compte 36600 communes, dont au moins 22000 sont des villages, ce qui justifierait que l'on dirigeât les paysans venus du Tiers-Monde, singulièrement d'Afrique, vers ces villages-là plutôt que vers des centres urbains dans lesquels ils ne peuvent faire figure que de naufragés.
Parce qu'un paysan illettré, qu'il soit Africain ou non, n'a aucune chance de s'intégrer dans une société sophistiquée du vingt-et-unième siècle ; et ça, tous les sociologues le savent,mais il faut croire que les cerveaux de l'EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) sont en vacances ! Mais le plus grave, c'est que notre paysan illettré va plomber l'avenir de ses propres enfants, stigmatisés par le statut subalterne de leur géniteur. Et le plus étonnant est que ceux qui sont nés dans le pays d'accueil se révèlent bien plus difficiles à intégrer que leurs parents.
Je m'explique : "C'est avec les jeunes parlant le patois de Hambourg bien mieux que moi que l'on a le plus de problèmes !", expliquait un sociologue allemand d'origine turque, sur ARTE, au cours d'une émission consacrée aux banlieues difficiles, exprimant par-là une vérité connue de tout le monde, ou presque : les primo-arrivants sont très peu délinquants (voyez les travailleurs africains de la Sonacotra et autres Polonais, Italiens, Portugais, etc., venus travailler dans les mines, le bâtiment...) ; c'est avec les générations suivantes qui, elles, n'ont pas du tout émigré, que l'on voit exploser les chiffres de la délinquance (voyez, par exemple, aux Etats-Unis, les "Maras", ces gangs criminels de jeunes latino-américains, essentiellement salvadoriens, tous natifs des Etats-Unis !). C'est particulièrement flagrant chez les rejetons de paysans africains installés en France : je pense aux récents coups de couteau dans des lycées ou centres commerciaux (Cergy-Pontoise) ainsi qu'à toutes les guéguerres entre bandes rivales, presque toujours africaines, un peu partout, notamment à Paris 10ème, 11ème, 14ème, 19ème.
A titre de comparaison, il y a, en France, une cité dont la population est composée aux deux tiers d'étrangers, et où les policiers n'ont jamais besoin d'intervenir. Seulement, ici, les résidents ont un niveau moyen de l'ordre de BAC + 5 : c'est la Cité Universitaire Internationale de Paris sise sur le Boulevard Jourdan, au sud du 14ème arrondissement.
Relevez le Q.I. des émigrés et vous n'aurez plus de problèmes de délinquance !
Je rappellerai, en passant, que j'ai passé dix années à Strasbourg, à une époque où il y avait zéro véhicule incendié dans la nuit de la Saint-Sylvestre (1976-1986) ; puis je suis resté dix autres années à Villliers-le-Bel, à une époque où l'on ne voyait que peu de cars de CRS dans les cités. Je suis descendu des centaines de fois à l'arrêt de Bus voisin du fameux carrefour où deux jeunes se sont tués à mini-moto, des jeunes que j'ai dû voir bébés ! Je me souviens encore de cette rencontre avec l'adjoint au maire chargé de la jeunesse et des affaires scolaires. Nous étions en avril 1994 et j'envisageais d'organiser, cet été-là (c'est dire si je m'y était pris bien à l'avance !) des cours de remise à niveau auprès des jeunes en difficulté scolalire ainsi que des cours d'alphabétisation auprès des mamans "immigrées" (j'ai toujours pensé que le niveau intellectuel de la mère était le principal vecteur de la réussite scolaire.). L'adjoint au maire avait sur son bureau une photocopie du courrier que j'avais adressé aux directeurs d'écoles de la ville, pour les inviter à dresser une liste de ceux de leurs élèves qui auraient besoin d'un coup de main, sur le plan scolaire. Il m'a fait comprendre qu'il y avait eu une levée de bouclier de la part des directeurs d'école, peu désireux de voir organiser des cours de remise à niveau dans les écoles de la commune. Notre élu s'est dit désolé, et tout, et tout ! J'ai quitté Villiers-le-Bel en 1997 et, depuis, il paraît que ça barde entre les bandes de jeunes et la police.
L'échec scolaire, voilà un autre marqueur, bien connu des sociologues, un marqueur de la délinquance et de la criminalité.
Les familles amènent à la maternelle des bouts de chou de trois-quatre ans. Dix ans plus tard, la société se retrouve en présence de voluers à la tire, racketteurs, violeurs en culotte courte, surineurs et manieurs de poignard. On avait dix ans pour ne pas les louper (soit entre 4 et 14 ans), et on les loupe quand-même, et l'on ose venir pleurnicher contre les sauvageons !
Après quoi, Madame Amara et son mentor peuvent toujours invoquer le Kärcher ; ça soulage peut-être leur conscience mais tout le monde voit bien que c'est du pipeau !
Cela dit, il n'y a pas que la droite qui a lamentablement échoué ; la Gauche aussi a sa part de responsabilité dans ce naufrage - Villiers-le-Bel est un fief socialiste ! -, à commencer par les professionnels des Droits de l'Homme, les Albert Jacquard et autres Monseigneur Gaillot, inspirés ce démagogue en soutane qu'était le fondateur d'Emmaüs. A les entendre, il faudrait mettre 20 % (cf. cette ineptie qu'est la loi SRU) de paysans africains partout, à Neuilly-sur-Seine, Chatou, Versailles, Paris 7ème, 8ème, 15ème, 16ème, etc. Avec le DAL, ils installent des paysans africains dans des squatts en plein Paris, mais le jour ça flambe, comme sur le Boulevard Vincent Auriol, ces démagogues criminels sont aux abonnés absents !
Post-scriptum
Autre message lu sur lepost.fr :
"Ce genre d'agissements, brûler des voitures, des abribus, des écoles, des commerces, etc., est loin d'être innocent. Il s'agit de faire partir la frange de la population qu'on n'a plus envie de voir. Ainsi que les services publics qui dérangent. Dès lors, il devient plus facile de vivre entre soi et de développer la société que l'on souhaite, dans laquelle on se sent bien, qui reproduit le mode de vie du pays d'origine et respecte ses us et coutumes culturels et religieux."
Moi qui suis africain, je dois me déclarer d'accord à 150 % avec cet internaute, que quelques esprits simplets auront vite fait de cataloguer comme "lepéniste". Alors, nous sommes un certain nombre à être lepénistes !
J'ai vécu une dizaine d'années à Villiers-le-Bel, comme je le raconte plus haut. Tout récemment, Harry Roselmack est allé, pour TF1, faire un reportage en immersion dans le même quartier. La grande barre d'immeubles que l'on aperçoit au tout début du reportage se trouvait juste en face de mon immeuble, le plus haut du quartier, avec ses onze étages. Le reportage vu sur TF1 était un peu court, compte tenu du mois passé par l'équipe sur le terrain, mais il était fort intéressant, surtout l'intervention de l'agent immobilier, vers la fin, qui valait toutes les thèses de sociologues, et qui pouvait se résumer en ceci : "En gros, les Français de souche quittent Villiers-le-Bel !". Voilà qui est venu me rappeler une assemblée de copropriétaires à laquelle j'ai assisté en lieu et place du propriétaire de l'appartement dans lequel je résidais : la salle était pleine et j'étais le seul Noir de l'assistance : des retraités, des couples avec pas ou peu d'enfants (il n'y avait pas d'adolescents dans cet immeuble ; quelle bénédiction !), des employés de l'aéroport Charles-de-Gaulle. Tout ce monde a dû déguerpir depuis les échauffourées, ou est en train de le faire, comme le suggère notre internaute cité plus haut.