Voici un papier que j'aurais pu intituler : No comment, et qui me fait penser, tout simplement que, décidément, l'Internet est une invention formidable, confirmant définitivement l'adage : "Les paroles s'envolent, les écrits restent."
En cet après-midi de septembre 2010, je me suis, donc, livré à une de ces promenades que j'affectionne, consistant à rechercher de la documentation sur le réseau mondial, et j'en ai retiré ce qui suit, centré autour du magazine libéral The Economist. Il y est d'abord question du nouvel ordre (la nouvelle hiérarchie) européen(ne). Puis il va être question de quelqu'un en qui le magazine fondait moult espoirs (avril 2007), jusqu'à une récente couverture (septembre 2010), qu'on aurait pu intituler "Comme le temps passe !". Pour le reste, no comment!
Source : http://souslespaves.com
The Economist : Nicolas Sarkozy est la chance de la France.
avril 14, 2007 18:04 by PierreMF
The Economist, hebdomadaire économique britannique de référence, soutient régulièrement les hommes politiques qu'il estime avoir les meilleurs programmes économiques pour leur pays, quel que soit leur bord politique. Ainsi, The Economist a soutenu des démocrates américains comme Bill Clinton et John Kerry aussi bien que le républicain Ronald Reagan. Soutien du travailliste Tony Blair, l'hebdomadaire s'engage cette semaine aux côtés de Nicolas Sarkozy qui est le candidat qui "offre le meilleur espoir de réformes".
The Economist constate que le PIB par habitant de la France est passé de la 7ème à la 17ème place mondiale en 25 ans, alors que les présidents Mitterand et Chirac n'ont pas réalisé les réformes nécessaires pour une meilleure croissance économique. "Pendant ce temps, d'autres pays d'Europe ont réalisé ces réformes structurelles indispensables, comme le Royaume Uni, l'Espagne, les Pays Bas, l'Irlande et les pays nordiques, tout en préservant leurs protections sociales".
L'hebdomadaire passe en revue les trois principaux candidats, et écarte les deux adversaires de Nicolas Sarkozy d'un revers de main. Ségolène Royal "a rompu les tabous du parti socialiste français en faisant l'éloge de Tony Blair et en critiquant la contrainte d'une semaine de travail de 35 heures au maximum. Malheureusement, sa politique n'est pas adaptée au monde moderne. En économie, elle se tient droit dans ses bottes en conservant les vieux dogmes de gauche : interventionisme de l'état, rigidité du droit du travail, impôts élevés".
"En face, le centriste Bayrou semble plus prometteur, avec sa volonté de réduire le déficit public" note The Economist. Mais le problème est "qu'il aime désespérément trop les subventions agricoles et l'intervention de l'état dans l'économie". De plus "la manière dont il formera un gouvernement n'est pas claire : son parti est minuscule, et ses vagues rêveries de réunir des leaders de la gauche et de la droite est un nivellement des idées par le bas".
"Mr Sarkozy est le meilleur du groupe. Il est le seul candidat à admettre que la France a besoin de changements radicaux". Même si The Economist n'a pas tellement apprécié l'intervention du ministre de l'économie dans le dossier Alstom, ni ses critiques récentes sur le niveau de change de l'euro face au dollar.
En plus d'être le meilleur pour redresser la place économique de la France dans le monde, l'hebdomadaire pense qu'il est le seul candidat à être crédible sur le plan des relations internationales : "sur les problèmes européens, comme l'avenir de la constitution, Mr Sarkozy a une approche plus fine et plus pragmatique que ses rivaux. Il est aussi le candidat qui pourra réparer les relations franco-américaines, qui sont actuellement en lambeaux".
Pour terminer, The Economist évoque une image peu glorieuse de notre pays : "Il a été dit que la France avance de temps en temps en faisant une révolution. Mais rarement, et seulement si elle y arrive". Nicolas Sarkozy est pour l'hebdomadaire britannique "une chance de prouver que cet aphorisme est faux".
Pour moi, c'est une des raisons pour lesquelles je voterai pour Nicolas Sarkozy !
Fin de citation
Sur ce, nous arrive cette nouvelle livraison de The Economist :
Source : Rue89
La suite sur Rue89 :
Comme toujours dans The Economist, c'est la couverture qui frappe : Carla Bruni accompagne le bicorne de Bonaparte, qui se déplace grâce à un mini-Sarkozy. Le très libéral - et libertaire - hebdomadaire britannique, qui l'avait soutenu en 2007, qualifie en titre Nicolas Sarkozy de « Président qui rétrécit », car l'homme « ne semble plus savoir ce qu'il veut ».
Le titre, « The incredible shrinking président », est une référence à la VO de « L'Homme qui rétrécit » (« The Incredible Shrinking Man »), un film américain de 1957 narrant l'histoire d'un homme qui diminue jusqu'à devoir se battre avec un chat ou une araignée, et vivre dans une maison de poupée aménagée par sa femme.
The Economist consacre trois pages et son éditorial à ce Président devenu lilliputien. L'hebdo, daté de samedi 11 septembre, dresse un bilan de la présidence Sarkozy, en revenant évidemment sur la manifestation de mardi, mais aussi sur la défaite aux élections régionales et sur « la série de miniscandales » qui ont « nuit à son rang ».
Fin de citation